Syndic professionnel

Le syndic professionnel de copropriété est le  garant de votre investissement immobilier. Ce dernier assure la pérennité de  votre patrimoine immobilier,  il est aussi le responsable de la sécurité des habitants d'une résidence et de leurs biens.   

 

Exercer l’activité de SYNDIC DE COPROPRIETE demande de multiples compétences :

 

- A voir de bonnes compétences commerciales.

- Diplomatie associée à rigueur et fermeté.

- Être bon gestionnaire et maitriser un plan comptable.

- Savoir manager les équipes et avoir un sens de l’organisation irréprochable.

- Détenir des compétences juridiques et maitriser la loi 18.00 du statut de la copropriété des immeubles bâtis.

- Maitriser les notions de parties divises et indivises et aussi  avoir eu une formation adéquate en assurances responsabilité civile, incendie, recours des tiens, évaluation des capitaux à couvrir.

 

En effet, nous sommes étonnés de  constater que la loi 18.00 n’est pas toujours bien comprise et que des confusions semblent exister même chez des personnes se présentant syndic professionnel. 

 

Si vous êtes promoteur

Pourquoi un promoteur n’a pas vocation à assurer la gestion des résidences !

Nous conseillons souvent aux promoteurs de faire en sorte qu’un syndic de copropriété  professionnel soit mise en place rapidement dans  ses résidences.

 

En effet, lorsque le promoteur accepte de rendre le service de gérer une résidence en attendant deux années, il devient par la suite plus difficile de provoquer l’assemblée générale nécessaire  pour procéder à l’élection d’un syndic.

 

Les copropriétaires  pendant cette période prennent leurs marques sur les lieux et deviennent exigeant en réclamant des améliorations sans cesse ou en demandant au promoteur puisqu’il est partie prenante dans la gestion des parties communes de procéder à telle ou telle réparation.

 

Le promoteur  en assurant la gestion de ses résidences supportent les mêmes responsabilités qu’un syndic professionnel sans l’être aux yeux de la loi car il y a syndicat des copropriétaires dès que les premiers actes de ventes sont signés et qu’il n’y a pas eu d’assemblée générale des copropriétaires. Assurer la fonction de syndic en quelque sorte sans  l’être pour le promoteur comporte de multiples risques.

 

Pourquoi le syndic doit toujours être élu en assemblée générale et jamais nommé ?

 

 Le promoteur  qui assure la gestion d’un immeuble le fait en tant que services rendus aux copropriétaires mais pas en tant que syndic proprement dit aux yeux de la loi 18.00 du statut de la copropriété des immeubles bâtis puisque qu’un syndic de copropriété qu’il soit professionnel ou bénévole doit être élu en assemblée générale des copropriétaires et jamais nommé comme certains le prétendent.

 

La nomination du syndic par le promoteur est prévue pour une durée limitée dans la loi française mais pas dans la loi marocaine, aucun article de la loi 18.00 ne permet cette procédure et pourtant elle a lieu parfois.

 

Des solutions efficaces pour nommer un syndic de copropriété et faire en sorte que tout le monde  se trouve en conformité avec la loi 18.00 !

 

 Quand un promoteur commence à livrer les premiers biens d’une résidence commercialisée  en VFA, un syndic professionnel doit savoir proposer la bonne solution pour que le promoteur ne prenne pas le risque de gérer la résidence trop longtemps.

 

 - La bonne date devra être choisie par rapport  à la signature des premiers actes de ventes.

- La bonne méthode devra être mise en place pour le calcul des charges par rapport aux livraisons tout en étant en conformité avec la loi 18.00.

 

Si vous êtes syndic  de copropriété bénévole :

L'expérience montre que la majorité des syndics de copropriété bénévole ne durent pas :

-  les paiements font défauts très vite en général.

-  le ou les personnes bénévoles sont rarement remerciés et s'usent.

-  la loi n'est pas souvent appliquée à la lettre comme il le faudrait etc.

 

Le ou les responsables d'un syndic de copropriété bénévole prend des risques lourds de conséquences au même titre qu'un syndic professionnel.

 

Prenons l'exemple d'un sinistre incendie dont l'origine serait un dommage électrique dans les parties communes et qu'aucun contrat d'assurances n'a été souscrit ou que le contrat en cours soit inadapté. Dans ce cas la ou les personnes bénévoles pensent se trouver civilement et directement responsables de négligence, imaginons les conséquences pécuniaires et matérielles, voir pénales à encourir !

Vraiment le syndic professionnel compte tenu du faible coût de ses honoraires apporte la tranquillité aux copropriétaires, de ce fait  prendre le risque d'un syndic bénévole parait non fondé.